Mastiquer les plaies des arbres avec Mon Magasin Général

Comment mastiquer les plaies des arbres ?

Apprendre à mastiquer les plaies des arbres

Mastiquer les plaies des arbres est-il nécessaire ? Cette question a longtemps été une source de controverses parmi les scientifiques et les amateurs d’arboriculture. Si certains spécialistes avancent que c’est inutile, voire dangereux pour les arbres, beaucoup défendent le principe, sachant que, même si la différence avec le genre humain et animal est évidente, il est important de soigner les arbres quand ils sont blessés.

Mais mastiquer les plaies des arbres, en quoi ça consiste ?

Le soin des plantes ne reste pas à la fourniture d’engrais, de fertilisants ou autres substances naturelles ou chimiques pour les faire accroitre, optimiser leurs rendements, etc. Cela inclut aussi le traitement à l’issue de chocs variés comme le froid et la forte chaleur. Dans notre sujet, il s’agit de soigner des plaies occasionnées par des objets ou des actions externes, volontaires ou non. Ces blessures font souvent suite :

  • À des coups d’objets contondants
  • À une coupure volontaire dans le cadre d’un traitement antifongique
  • À une opération de greffe ou une taille d’entretien
  • À un taillage inapproprié…

Mastiquer les plaies des arbres est une des catégories de solutions que les spécialistes arboricoles ont trouvées pour limiter les atteintes à la bonne santé et à la croissance des plantes. Ce procédé consiste en l’application de substances permettant, entre autres, d’empêcher l’infiltration et la prolifération d’agents pathogènes comme certaines bactéries, les parasites, etc. La mastication des plaies d’arbres et d’arbustes permet aussi de les protéger des agressions atmosphériques et climatiques. Mais surtout, elle peut souvent aider à la cicatrisation de l’arbre et, donc, à sa rémission complète. Quoi qu’il en soit, le mastic est-il une solution absolue ?

Quand faut-il mastiquer les plaies des arbres ?

D’abord, l’on sait que le mastic est à la source d’un débat qui fait rage jusqu’à aujourd’hui, sur son utilité, son innocuité vis-à-vis des plantes… D’après certains spécialistes de l’écologie, il s’agirait plutôt d’une astuce de dernier recours, étant donné que les arbres ont leurs propres systèmes de défense et d’auto-rétablissement. Dans le cadre de ces systèmes de guérison naturel, les connaisseurs évoquent ce qu’on appelle : la compartimentation. C’est un processus en plusieurs étapes durant lequel l’arbre ou l’arbuste soigne lui-même ses blessures (ou les attaques fongiques ou les plaies pathogènes). Mais justement, plus les dommages sont importants et moins les arbres trouvent leur ressource pour se panser. Ensuite, les études les plus récentes dévoilent que certaines plantes ont plus de lenteur et de difficulté à « compartimenter » leurs blessures. C’est sans doute dans ces cas-là que mastiquer les plaies des arbres devient un principe.

En dehors des circonstances énumérées où l’usage de la mastication est recommandé, la période d’utilisation de ce procédé peut soulever des questions. Or, les changements atmosphériques et atmosphériques qui opèrent actuellement dans le monde invitent toujours à l’urgence lorsque les arbres sont accidentés, sachant qu’ils pourraient avoir une réaction différente. De ce fait, selon la grande majorité des arboristes de profession, la mastication des plaies d’arbres doit se faire le plus rapidement possible après que l’arbre ait été blessé. Autrement dit, il n’y a pratiquement aucune saison ou période spécifique idéale pour mastiquer les plaies des arbres.

Qu’est-ce que le mastic pour plaies d’arbres ?

En règle générale, le mastic n’apporte rien en lui-même qui peut optimiser le fonctionnement naturel de l’organisme des arbres. Pour l’heure, il s’agit tout simplement d’une astuce artificielle pour protéger la plante et lui permettre de recouvrer rapidement sa santé. C’est une pâte adhésive dont la composition peut varier selon les modes de fabrications. Dans la pratique, on retrouve à la fois des méthodes à base d’ingrédients provenant des plantes même et des procédés utilisant d’autres matières (cire d’abeille, argile…). Les solutions pour mastiquer les plaies des arbres se présentent ainsi dans un catalogue diversifié.

Quel mastic choisir pour soigner un arbre ?

Les astuces pour concevoir soi-même son mastic sont nombreuses. Pour ceux qui n’ont pas la main verte, le marché des produits prêts à l’emploi est aujourd’hui assez vaste pour satisfaire le besoin de chacun. Il s’en vend dans des magasins physiques comme via des sites de vente spécialisés ou multisectoriels comme ici. En général, leur composition tourne autour des mêmes ingrédients de bases. Et même si leur nom générique, mastic, porte à croire qu’ils savent toujours à la même chose, il y a quand même quelques différences quant à la destination d’usage. Le tableau suivant vous permettra d’avoir une idée globale de ce qu’il en est.

Types de mastics Ingrédients Utilisation
Mastic à base de résine Huile végétale, cire d’abeille Procédé antifongique, cicatrisation, greffe
Mastic à base d’argile Eau, cendre de bois, bouillie bordelaise, bouillie nantaise Pansement de protction, antifongique
Mastic à base de cire d’abeille Cire d’abeille, huile végétale, résines Pansement, procédé désinfectant, antifongique
Mastic à base de matière synthétique Silicone, pâte à joint Pansement
Mastic à base de goudron de Norvège* Goudron de pin Pansement

*Le goudron de Norvège est aujourd’hui considéré comme inapproprié pour mastiquer les plaies des arbres à cause de sa toxicité élevée.

Mastic à cicatriser - Boîte 195 g
Mastic à cicatriser - Boîte 195 g
Mastic à greffer à froid Fertiligène - Boîte 200 g
Mastic à greffer à froid Fertiligène - Boîte 200 g

De manière générale, les descriptifs des produits proposés indiquent déjà à quel type de mastication une telle ou telle solution est destinée. Mais par ailleurs, si les normes techniques de fabrication sont encore peu claires, les mastics devront également présenter certaines caractéristiques et propriétés qui garantissent l’absence de risque à leur emploi :

  • La respirabilité. Le mastic doit se comporter comme une seconde écorce, permettant aux végétaux de respirer tout en les protégeant.
  • L’étanchéité. Le mastic doit protéger la plante des intempéries et des fortes chaleurs.
  • Propriété anti-humidité. L’humidité est un terrain favorable aux champignons et moisissures.
  • Toxicité absente ou à la limite supportable

Dans beaucoup de cas, notamment lorsque les éléments végétaux ou la cire d’abeille font défaut sur le moment, on utilise aussi des matières synthétiques en guise de matière première des solutions pour mastiquer les plaies des arbres. Dans ces cas, il est encore plus essentiel que le mastic présente les particularités citées supra, pour le bien-être des plantes. Sur Monmagasingeneral.com, il existe des produits de mastication de ce genre (blanc arboricole), conçus suivant les normes de sécurité en la matière, dans des cadres de contrôle et de tests d’efficacité.

Mastic pour arbre : mode d’emploi

Dans beaucoup de cas, les mastics présents sur le marché portent l’inscription « produit dangereux » ou d’autres expressions similaires. Cela indique que mastiquer les plaies des arbres avec de tels produits comporte des niveaux de risque, autant pour les plantes à traiter que pour leurs utilisateurs. Après vérification de la pertinence du mastic et don innocuité pour la plante, la première disposition à prendre est donc le port d’un minimum de protection (gants, masque…). Quant au mode d’utilisation :

  • Il faut d’abord passer au nettoyage de la plaie, idéalement avec une brosse métallique désinfectée (pour éviter le passage d’éléments pathogènes).
  • Avec une spatule, un pulvérisateur ou un pinceau spécial (pour le blanc arboricole notamment), recouvrir la plaie généreusement sans oublier périphéries de la zone touchée.
  • Éviter que le mastic ne se solidifie, en le remuant régulièrement avec une tige en bois.
  • Si le mastic se fissure avant que la cicatrisation de l’arbre ou arbuste ne soit complète, répéter la mastication de la même manière.
  • Tenir le produit hors de portée des enfants et des animaux domestiques, dans un endroit sec à l’abris du froid et de la lumière.

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